Le mot kaisen (改善?) est la fusion de deux mots japonais qui signifient respectivement « changement » et « meilleur », mais la traduction courante en français est « amélioration continue » et par extension « analyser pour rendre meilleur ».
Le KAIZEN ? Au début est une démarche utilisée dans la gestion de la qualité de l’entreprise puis, par la suite fut étendue dans les autres domaines. Et Toyota a été le premier à l’appliquer c’est grâce à son application que cette firme est devenue le premier constructeur d’automobiles dans le monde. La philosophie du KAIZEN se traduit comme une conception d’une progression graduelle et en douceur du changement dans l’entreprise et s’oppose au concept brutal du type « On jette tout et on recommence… » Il peut se résumer par les 3P (Petits ateliers et Petits Projets). Son avantage ? Il ne nécessite pas de gros investissements et encore pas de gros moyens ; il demande seulement l’implication de tout le personnel des directeurs aux simples opérateurs, des simples astuces et du bon sens est quelques balises comme ne pas juger, ne pas blâmer mais accorder le droit à l’erreur.
Cet état d’esprit a comme objectifs : La simplification des flux de biens et des informations ; L’amélioration des délais d’attentes et de livraisons ; L’amélioration des performances et des conditions de travail et enfin des relations internes.
En résumé, c’est toute la culture d’entreprise qui est à reformer y compris l’attitude du travailleur.
Des formations et des ateliers sur le Kaisen ont été déjà entrepris à Madagascar où l’on décelé qu’il s’adapte bien à la culture malgache. Cette fois-ci , le 05et 06 Mars au CCIFM ( Chambre de Commerce et de l’Industrie France Madagascar) à Androhibe , il sera question du « KAISEN et les
5 S : La voie de l’amélioration continue ».
M.Ranarivao
Article fort utile. Qui n’a pas besoin de s’améliorer, de faire évoluer ses façons d’aborder et de traiter ses problèmes, ses dysfonctionnements ?
Si nous regardons d’un peu plus près l’important est – très souvent – de poser un bon diagnostic. Bon pour sans complaisance, sans a priori… Le plus précis possible en ménageant les susceptibilités, en tenant compte du passé….
Nos difficultés viennent très souvent d’ une analyse préalable trop hâtive, trop rapide et à la décision tout aussi hâtive de mettre en oeuvre une solution. Kaizen ? Super ! Après avoir analyser la situation (à améliorer), avoir « dimensionné » gravité, fréquence, moyens en place. après avoir cherché les causes puis recherché, validé « la » solution. Solution qui sera toujours la moins mauvaise, la plus optimale compte tenu de nos ressources.
Un mot des « 5 S » un moyen de travailler dans de bonnes conditions.Une fois la « bonne » décision arrêtée, étudiée (dans quel contexte, avec quels moyens – y compris humains , pour quel délai…), expérimentée (notion de « preuve par l’action, « test and go » ou « proof of concept » de nos amis anglo-américains), stabilisée/éprouvée dans la durée.
Bonne suite,
Bernard Husson – adbh.sarl@gmail.com