Les élections législatives se sont déroulées dans l’ensemble dans le calme. Cependant, la belle image que l’on voudrait retenir s’est assombrie par ces contestations violentes qui ont eu lieu dans certaines localités du pays. La réunion des responsables de l’OMC qui s’est tenue à la primature, vendredi dernier a débouché sur une mise en garde très ferme du premier ministre à ceux qui troublent l’ordre public. L’appel au calme adressé par des organisations de la société civile ne dissipe pas le malaise qui s’est installé depuis la semaine dernière.
Vers une vague de recours devant la HCC
Les manifestations qui ont eu lieu la semaine dernière dans certaines localités ont défrayé la chronique la semaine dernière. Elles ont été organisées par des partisans de candidats qui ont dénoncé de nombreuses irrégularités. Les plus violents ont été ces saccages et incendies de bureaux de vote. Les manifestants qui ont crié à la fraude ont exprimé leur colère sans aucune retenue. C’est leur manière de protester contre les injustices dont ils estiment être victimes. Les autorités n’ont pas l’intention de laisser se produire d’autres incidents aussi graves. Et elles rappellent que les moyens de recours existent et les contentieux électoraux sont jugés par la HCC. Les procédures à suivre sont claires. Quoiqu’on dise et quelque soient les reproches que l’on peut faire à ces personnes, on peut dire qu’il y a un vrai malaise. Le parti TIM a d’ailleurs affirmé qu’il entendait faire toutes les démarches nécessaires pour ne pas être lésés. La voie de la légalité est la meilleure et les candidats vont dans leur majorité la respecter. C’est auprès de la HCC qu’ils vont se tourner pour voir respecter leurs droits. Il est donc nécessaire qu’ils préparent leur dossier de la manière la plus sérieuse possible. Ils doivent le faire pour qu’ils étayent bien leurs arguments juridiques pour ne pas se voir répliquer : « mitombona fa tsy azo raisina »
Patrice RABE
Bien sûr, il y a la présomption d’innocence. Et a contrario, la présomption de culpabilité qui va avec.
Conclusion : il y a eu des candidats nettement plus propres.
Être sous mandat de dépôt ne signifie pas être condamné; et légalement seules les personnes condamnées sont interdites de se présenter à des élections. Attendons que les enquêtes et le procès se déroulent. Si la Justice juge cette personne coupable et la condamne, alors elle sera déchue de sa fonction de député, et c’est le second de la liste ou le suppléant qui siègera à Tsimbazaza. Par contre si la Justice statue pour son innocence, alors cette personne siègera de plein droit parce que élue par la majorité dans sa circonscription. Wait and see ! Pour ne pas prolonger l’incertitude, pour faire taire les spéculations et les débats stériles, souhaitons que les Tribunaux statuent rapidement
En tout cas, un grand bravo pour Fandriana.
Le seul District à vouloir « voter » pour une personne sous mandat de dépôt.
Eh oh les gens de Fandriana, sommes-nous vraiment des bananes ???