Jamais un mois de juin n’a peut être aussi problématique pour la population malgache. Il devrait être une période de réjouissance en ce 60ème anniversaire de l’indépendance, mais l’atmosphère est plombée par cette crainte devant le coronavirus qui continue à monter en puissance. La litanie des chiffres annoncés chaque jour par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle ne permet d’espérer une embellie dans cette lutte contre le Covid 19. Les jours voire les mois à venir nous réservent de sombres perspectives.
Juin, le mois des sombres perspectives
Les Malgaches n’ont pas du tout le coeur à célébrer avec faste cette 60ème année de l’indépendance L’Etat lui même a fort à faire avec cette lutte contre le Covid 19 qui est en train de mettre à mal tout le programme de développement qu’il avait envisagé de mettre en place. Les perspectives d’avenir n’ont jamais été aussi sombres. Tous les pays vont entrer en récession et Madagascar ne va pas échapper à la règle. La crise sanitaire est bien évidemment le premier écueil qu’il faut passer. Les réponses apportées par les autorités sanitaires sont exemplaires, mais on s’aperçoit qu’elles ne suffisent pas pour endiguer le fléau. On s’aperçoit avec effroi que la propagation du virus ne peut pas être freiné et que de longs mois d’efforts vont être nécessaires pour venir à bout de l’épidémie. Les citoyens sont en train de se rendre compte qu’ils sont les premiers concernés dans cette prévention de la maladie. Les recommandations faites par les autorités sont maintenant bien assimilées, mais le relâchement de quelques uns remet en question toute la politique de prévention mise en place. Mais c’est également la crise économique qui va engendrer une paupérisation extrême ; l’Etat devra trouver des solutions adéquates pour empêcher l’explosion sociale qui est en train de couver. Ce mois de juin va être particulièrement difficile pour tout le monde, gouvernants et gouvernés. La population sait qu’elle devra vivre des moments difficiles. Le cap va être difficile à passer.
Patrice RABE
il faut que les membres du gourvernement, les senateurs, les députés, les hauts cadres, les cadres de la fonction publique doivent baisser leurs salaires car la recession économique mondiale est devant nos yeux, c est un geste correcte envers les peuples les plus petits de notre nation
Comme d’habitude les phrases répétées trois fois pour allonger l’article !!!